SANTÉ INTÉGRATIVE

Intérêt du mycélium poussé sur écorce :

Le végétal communément appelé champignon dans le langage courant est la partie visible avec le pied souvent rond. Le mycélium est la partie souterraine d'où sont extraits les principes actifs.

Les champignons que l'on déguste ne représentent que la fructification de la plante souterraine dénommée mycélium.

Les sporocarpes ou carpophores se composent de mycélium et d'un squelette de chitine. Le mycélium ne renferme qu'un précurseur de la chitine, le chitosan. La chitine fixe les métaux et les sucres. Or les métaux sont rarement souhaitables (métaux lourds ou radioactivité) et les principes actifs, essentiellement des sucres, restent accrochés à la chitine et ne sont donc ni absorbables ni bio-assimilables.

La dégradation de la chitine aboutit à la production de N-acetyl-glucosamine qui amplifie les effets biologiques des polyamines, de puissants stimulants des cellules cancéreuses. La chitine sera donc à proscrire chez les patients atteints d'un cancer. Contrairement à la chitine, le chitosan contenu dans les mycelia inhibent les polyamines.

En conséquence, l'utilisation de mycélium soustrait au risque de contamination (par des métaux lourds ou des composés organiques synthétiques comme les pesticides), permet une meilleure biodisponibilité (5 fois plus) et évite l'effet délétères des polyamines.

Enfin, les mycelia contiennent tous les principes actifs des champignons.

Les champignons fruits (ou carpophores) s'avèrent peu efficaces contre l'acidose ou l'oxydation car les principes actifs sont fixés sur leur squelette et donc peu absorbables. Ils s'avèrent en outre dénués de polyphénols ou de lignanes.

Les polyphénols ont des propriétés antioxydantes ou antitumorales majeures.

Les lignanes ont quant à eux des effets phytoestrogéniques protecteurs et antitumoraux.

Il semblerait que tous les bienfaits attribués aux fruits et aux légumes reposent sur la teneur en polyphénols et en lignanes des légumes.

Enfin, les huiles essentielles ne se fixent pas sur les champignons fruits. Les huiles essentielles représentent la troisième dimension des défenses de la forêt, les sucres ramifiés des champignons constituant la première, et les polyphénols et les lignanes, la deuxième. Les huiles essentielles assurent la lutte antibactérienne.

Un traitement complet, en particulier antioxydant, ne saurait ignorer une dimension et inclura toujours sucres ramifiés, polyphénols, lignanes et huiles essentielles.

Le mycélium sur écorce, des propriétés amplifiées :

Les écorces d'arbres qui entourent aussi les racines, recèlent de fortes concentrations de sélénium, de thiamine (vitamine B1), d'acide salicylique, de lignanes et de polyphénols.

Par exemple :

Pour le bouleau : du lupéol (anticancéreux), de la bétuline (anti-inflammatoire, anticancéreux), de la quercétine (antioxydante), de l'acide ursolique (antiviral, anti-entérovirus).

Pour le tremble : de l’apigénine (antibactérienne, anti-inflammatoire, antihypertensive, anticancéreuse, antivirale)

Pour le saule : de l’apigénine, de la quercétine, de la rutine (anti-ostéoclastique, contre l'ostéoporose)

L'association mycélium/écorce garantit une synergie optimale entre :

Les principes actifs des champignons, essentiellement des sucres ramifiés,

Les polyphénols des écorces,

Les lignanes des écorces

Les facteurs Nod, pièces intermédiaires entre le mycélium et la racine de la plante. Ce sont des lipo-chito-oligosaccharides à savoir de petites molécules riches en sucres et en lipides qui agissent comme des « hormones » de protection et de tolérance.

Les facteurs Nod synthétisés par le mycélium au contact des racines protègent l'arbre contre les maladies auto-immune en introduisant à la fois une défense et une tolérance. Le mycélium puise de multiples nutriments (eau, phosphore, azote…) qu'il transmet à l'arbre et synthétise des éléments protecteurs (polyphénols…). En retour l'arbre fourni de l'énergie (des sucres) au mycélium.

Fait remarquable, les facteurs Nod existent aussi chez l'espèce humaine ! Ils empêchent la survenue de maladies auto-immunes (effet tolérance) en favorisant la mort, ou apoptose, des lymphocytes auto-réactifs.

Les lignanes sont de longues chaînes ramifiées de dérivées phénoliques. De nombreux lignanes ont pour particularité de partager des caractéristiques structurales avec les hormones sexuelles. Ils modulent alors les récepteurs œstrogéniques. On parle dans ce cas de phytoœstrogènes. Ils exercent de puissantes actions régulatrices sur les os et les cellules tumorales hormonodépendantes.

Les sucres propres aux mycelia, les glycanes ont des propriétés antitumorales. Ils résistent à la chaleur et sont hydrosolubles.

Exemple : la krestine issue du Coriolus versicolor.

Leur efficacité repose sur la stimulation des lymphocytes T (responsables de l'immunité dite cellulaire, ils détruisent les cellules reconnues comme infectées), des monocytes macrophages (cellules ayant pour rôle de phagocyter les débris cellulaires et les pathogènes), ou des lymphocytes Natural Killer (cellules tueuses naturelles). Mais ils agissent aussi sur les caspases (enzymes présentes dans le cytoplasme de toutes les cellules et qui provoquent leur mort naturelle quand un défaut ou une faiblesse s'exprime) et influent donc directement sur l'apoptose des cellules tumorales ou des cellules souches tumorales.

Les champignons sont les rois des immunostimulants et des anticancéreux naturels.

C'est certainement par effet préventif sur les infections virales ou sur Helicobacter que les mycelia de champignons peuvent prévenir drastiquement la survenue de cancers.

Les mycelia luttent contre la fermentation, surtout lorsqu'ils sont associés à des huiles essentielles microdosées. Ils réduisent aussi l'inflammation hépatique et intestinale.

Il s'agit de choisir des fibres non fermentables et des bactéricides, ainsi que des sucres qui stimulent l'immunité et réduisent l'inflammation chronique. Après un test respiratoire, le thérapeute choisira donc une combinaison de mycélium plus fibres plus huiles essentielles appropriées.

Les huiles essentielles sur fibres (les fibres absorbent les huiles et ne les libéreront qu'au contact des bactéries digestives, ainsi, les huiles passeront peu dans la circulation générale et seront très puissantes dans l’intestin), luttent contre les biofilms (micro-organismes adhérents à une surface).

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